Le faible niveau de revenu et la pauvreté ont longtemps été de véritables problèmes à l’accès aux soins de santé en général et au suivi de la grossesse en particulier. Des obstacles que tentent d’éliminer le chèque santé dans la région.
6000 francs, c’est le montant à débourser pour acquérir le bon de prestation pour le suivi d’une grossesse à Garoua et dans l’ensemble des régions que compte le septentrion du Cameroun. PRAKASSOU MAMAI et comme toutes les femmes peut maintenant accéder à toute l’assistance nécessaire au suivi de sa grossesse. Du pain béni pour les habitants de Garoua et la région qui comptaient encore il y a peu parmi les taux de mortalité infantile et néonatale les plus élevés.
Accéder aux soins dont femmes enceintes ont besoin, quand elles en ont besoin (échographie, examens, et même la césarienne) a contribué à réduire le nombre de complications qui peuvent survenir au cours de la grossesse. Grâce au Chèque Santé, les femmes ont des contrôles réguliers pour s'assurer que leur bébé et elles sont en bonne santé.
« Le Chèque Santé a eu un impact très important ici, la pauvreté est vraiment trop évoluée, certains se disent que venir à l’hôpital c’est dépenser et d’autres ont même le prétexte de la distance et autres, mais avec le chèque les femmes viennent de plus en plus se faire consulter. Nous sommes en moyenne à 100 césariennes et d’enfants en néonatalogie par mois, et 98% sont des patients Chèque Santé » confie Moutsena TCHINAKOUE chef du Centre de Santé Intégré de Kolliré. On est désormais bien loin du taux d’accouchement dans le formation sanitaire de 30% des années 2011.
Pour les principales bénéficiaires, les aspects pratiques du Chèque santé sont un Plus. « Ce qui est bien avec le chèque santé est que l’on te donne le nécessaire d’information pour bien préparer ton accouchement comme ton trimestre, les autres informations qui te permettent d’être prête le jour J » PILERA RABIOU Bénéficiaire du Chèque Santé.