La pandémie de COVID19, ce facteur désormais obligatoire dans l’équation de la mise en œuvre des projets et programmes n’a pas empêché le C2D de poursuivre ses réalisations.
La quatorzième session du Comité d’Orientation et de Suivi du C2D (COS-C2D) co-présidé par le ministre des Finances, le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et l’Ambassadeur de France au Cameroun s’est tenue le 16 mars dernier au Hilton Hôtel de Yaoundé. Les parties prenantes de l’instance supérieure du C2D qui ne s’étaient pas réunies au cours de l’année 2020 pour cause de pandémie de COVID19, ont pu se rendre compte des avancées du programme sur le terrain. S’il est vrai que le train C2D a continué dans sa lancée, le programme n’a pas été épargné des aléas du facteur COVID 19 dans sa mise en œuvre. « Avec la pandémie du COVID19, les pays du G20 ont pris une initiative d’allègement de la dette des Etats concernés. Pendant la période de mai à décembre 2020 prorogée au 30 juin 2021, nous ne remboursons pas la dette. Du coup le mécanisme C2D est affecté. Une évaluation nous fait comprendre que c’est 72 milliards qui vont manquer à l’appel. » a expliqué Louis Paul Motaze, Ministre des Finances, co-président du COS-C2D. La donne Corona virus a donc fortement impacté les engagements contractuels pris par les deux parties française et camerounaise, ainsi que la mise en œuvre des programmes et projets du C2D. Néanmoins les résultats enregistrés sont positifs. « J’ai eu l’occasion depuis mon arrivée d’aller voir très concrètement comment ça se passe dans un certain nombre de capitales régionales… je suis également allé visiter sur le terrain des jeunes agriculteurs et entrepreneurs …, je suis également allé à Olamze pour un projet d’une radio communautaire… et j’étais à Ngaoundal il y a deux mois pour inaugurer des salles de classe… Le Bilan est positif, et il nous reste encore du travail à faire » précisera face à la presse, Christophe Guilhou, Ambassadeur de France au Cameroun et co-président du COS-C2D.Compte tenu de l’importance de ce partenariat entre la France et le Cameroun, les réflexions se poursuivent .