Un accord cadre en faveur de la rénovation et du développement de la formation professionnelle a été signé le 26 octobre 2018 au Palais des congrès de Yaoundé entre le Cameroun et la France. Ce fut un instant solennel et de circonstances spéciales. Le lancement officiel des activités de la 3ème phase du Programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des pêches, Phase de consolidation et de pérennisation (PCP-AFOP), a réuni un important parterre d’invités.
Après la cérémonie protocolaire consacrée aux discours et à la présentation des enjeux liés à cette phase, a suivi la cérémonie de signature d’un accord-cadre entre les gouvernements français et camerounais. Pour parafer ledit document, côté camerounais, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural et côté français, l’ambassadeur de France au Cameroun.
Cet accord, qui fixe le cadre de coopération dans le domaine de l’enseignement et de la formation agropastorale et rurale, s’articule autour du pilotage des politiques nationales de la formation agropastorale et rurale, de la formation des ressources humaines, de la modernisation du dispositif institutionnel et réglementaire du système d’enseignement et de formation agropastorale et rurale, des pratiques pédagogiques, contenus de programmes, gouvernance des établissements de formation et des outils d’application pédagogique. Il concerne également le processus d’ancrage des établissements de formation dans leur territoire, les outils de gestion des partenariats entre les établissements privés de formation et l’Etat, le renforcement des structures techniques des départements ministériels de la République du Cameroun en charge des questions de formation agropastorale et rurale, ainsi que le suivi et l’évaluation des politiques et dispositifs par les structures techniques des départements ministériels en charge des questions de formation agropastorale et rurale.
Et voilà qui viendra, à coup sûr, booster les domaines de l’enseignement et de la formation agropastorale et rurale au Cameroun, mais aussi redorer le blason d’un secteur important de l’économie du pays.