La cérémonie a eu lieu à Kribi le 1er avril 2021 en présence du Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales et de l’ambassadeur de France au Cameroun.

Ils sont au total 33 jeunes formés dans les centres de pêche de Débundscha dans la région du Sud-Ouest, Bonamatoumbé dans le Littoral et Londji dans le Sud à avoir reçu leurs parchemins de fin de formation de Maîtres Pêcheurs (MP) dans le cadre du dispositif rénové de formation. La cérémonie qui avait pour cadre la plage de Ngoyé à Kribi était présidée par le MINEPIA Docteur Taiga et l’ambassadeur de France au Cameroun Christophe Guilhou. La cérémonie riche a connu trois temps forts. Dans un premier temps la phase protocolaire avec l’arrivée, l’accueil des autorités, l’exécution de l’hymne national et les allocutions. Premier à monter au créneau le maire de la ville de Kribi qui Guy Emmanuel Sabikanda qui salue l’initiative de la formation des MP par le Programme d’Appui à la rénovation et au développement de la Formation Professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des pêches- Phase de Consolidation et de Pérennisation (PCP-AFOP). Le coordonnateur national du PCP-AFOP Pierre Blaise Ango dans son mot va présenter le contexte et le contenu de la formation des MP. Au nom des MP le jeune Laurent Mombo dira toute sa gratitude et sa reconnaissance au gouvernement du Cameroun et à tous ceux qui ont contribué à pour cette formation. Il s’engage au nom de ses camarades à ne pas décevoir. Son excellence Monsieur l’ambassadeur de France au Cameroun Christophe Guilhou dans son allocution a salué le PCP-AFOP qu’il qualifie de fleuron de la coopération France-Cameroun en matière de développement depuis une douzaine d’années. Il a par ailleurs réitéré l’engagement de la France à accompagner le secteur agropastoral et halieutique au Cameroun. Dernier à prendre la parole le MINEPIA qui encourage les lauréats à devenir des véritables Maîtres Pêcheurs qui doivent booster la production halieutique au Cameroun, à créer des emplois et fructifier le capital.

Le deuxième temps fort de cette cérémonie sera la remise des dossiers de pêche comprenant un permis de pêche, un certificat de navigation et certificat de navigabilité, un certificat de jauge et un certificat d’immatriculation aux 16 binômes de jeunes MP formés dans les trois centres. La seule dame de cette cuvée qui s’est spécialisée dans la transformation reçoit un four amélioré pour le fumage et le séchage du poisson. Le clou de la cérémonie sera l’immersion des 33 MP dans les eaux de l’Océan Atlantique. C’est à cœur joie que les jeune reçoivent les équipements constitués des moteurs hors-bord, des embarcations et des engins de pêche. Devant le regard admiratif des autorités et des populations ils vont effectuer le test de fonctionnalité de ces équipements. Une nouvelle page s’ouvre certainement pour ces jeunes qui vont à la conquête de la mer au grand bonheur des consommateurs dont les tables seront bientôt approvisionnées des ressources halieutiques.

La pandémie de COVID19, ce facteur désormais obligatoire dans l’équation de la mise en œuvre des projets et programmes n’a pas empêché le C2D de poursuivre ses réalisations.

La quatorzième session du Comité d’Orientation et de Suivi du C2D (COS-C2D) co-présidé par le ministre des Finances, le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et l’Ambassadeur de France au Cameroun s’est tenue le 16 mars dernier au Hilton Hôtel de Yaoundé. Les parties prenantes de l’instance supérieure du C2D qui ne s’étaient pas réunies au cours de l’année 2020 pour cause de pandémie de COVID19, ont pu se rendre compte des avancées du programme sur le terrain. S’il est vrai que le train C2D a continué dans sa lancée, le programme n’a pas été épargné des aléas du facteur COVID 19 dans sa mise en œuvre. « Avec la pandémie du COVID19, les pays du G20 ont pris une initiative d’allègement de la dette des Etats concernés. Pendant la période de mai à décembre 2020 prorogée au 30 juin 2021, nous ne remboursons pas la dette. Du coup le mécanisme C2D est affecté. Une évaluation nous fait comprendre que c’est 72 milliards qui vont manquer à l’appel. » a expliqué Louis Paul Motaze, Ministre des Finances, co-président du COS-C2D. La donne Corona virus a donc fortement impacté les engagements contractuels pris par les deux parties française et camerounaise, ainsi que la mise en œuvre des programmes et projets du C2D. Néanmoins les résultats enregistrés sont positifs. « J’ai eu l’occasion depuis mon arrivée d’aller voir très concrètement comment ça se passe dans un certain nombre de capitales régionales… je suis également allé visiter sur le terrain des jeunes agriculteurs et entrepreneurs …, je suis également allé à Olamze pour un projet d’une radio communautaire… et j’étais à Ngaoundal il y a deux mois pour inaugurer des salles de classe… Le Bilan est positif, et il nous reste encore du travail à faire » précisera face à la presse, Christophe Guilhou, Ambassadeur de France au Cameroun et co-président du COS-C2D.Compte tenu de l’importance de ce partenariat entre la France et le Cameroun, les réflexions se poursuivent .

Le mécanisme de prépaiement, assurantiel, de soins obstétricaux et néonataux, de subventions AFD/KfW dans les régions septentrionales, s’est présenté aux hommes des médias le 4 mars dernier.

6000 francs, c’est la somme à débourser pour entrer en possession du précieux sésame qui donne aux femmes enceintes et à leurs nouveau-nés le droit de bénéficier d’un certain nombre prestations en zone septentrionale. Les régions du Nord, de l’Adamaoua et de l’Extrême-nord ont dès le début du programme ont été choisies du fait des taux de mortalité maternelle et néonatale plus élevés dans le pays.

 En rappel, pour réussir le challenge de quitter les statistiques, de 782 décès pour 100 000 naissances, très au-dessus de la moyenne africaine (entre 450-480 pour 100 000), le gouvernement a mis en place un certain nombre d’actions qui se heurtaient au mur des réalités du septentrion. En effet, ces trois régions ont continué de supporter le fardeau de la mortalité maternelle, néonatale et infantile du fait de la dégradation des indicateurs socioéconomique. Le projet chèque-santé est venu pour réduire les barrières financières d'accès aux soins obstétricaux et néonataux d’une part et à améliorer la qualité des soins à travers un système d’achat de prestations à un juste prix, d’autre part.

D’une valeur totale de 60 000, le chèque couvre le suivi de la grossesse, l’accouchement y compris ses complications et le suivi du couple mère-enfant durant les 42 jours après l’accouchement. Depuis la mise en œuvre du projet chèque santé en juin 2015, le projet à mis la main à la pâte de la réduction de la mortalité maternelle et infantile. « À ce jour, les chiffres connus sont de 467 décès pour 100 000 naissances, fruit de multiples actions conjointes dont le Chèque-santé » confiera le Dr OKALLA, Coordonnateur du Programme C2D-Santé et principal panéliste de cette 6ème édition des « petits déjeuners du C2D ».

La cérémonie du 26 janvier dernier a permis la réception officielle des infrastructures scolaires réalisées par le Programme dans la ville de Ngaoundal

L’effervescence au Complexe scolaire de Ngaoundal était grande. La Secrétaire d’État à l’Education de Base et l’Ambassadeur de France au Cameroun n’oublieront pas d’aussi tôt ces moments de communion lors de la réception officielle des salles de classe et autres équipements construits par le C2D-Education.

« Au Cameroun, la France soutient activement l'éducation de base au travers du C2D. Elle contribue ainsi à l'amélioration de l'offre scolaire. 146 milliards mobilisés par la France sur les 15 dernières années », a expliquer Christophe Guilhou lors de son discours pour témoigner de la mobilisation des deux parties en faveur de l'éducation au Cameroun.

Pour madame la Secrétaire d’État au Ministère de l’Education de Base « de nombreux projets sont financés par le C2D au Cameroun et particulièrement dans la région de l'Adamaoua, pour l'amélioration de l'offre scolaire dans les zones d'éducation prioritaire (ZEP) ».  

La coopération Franco-Camerounaise, à travers le mécanisme C2D, en ce 3ème et dernier contrat, met les bouchées doubles au service du développement  humain au Cameroun.

Dans 9 mois la ville de Bertoua  se dotera d’un nouveau marché au lieu-dit Mokolo 2. La pose de la première s’est faite le 18 janvier dernier, en présence du MINHDU et de l’Ambassadeur de France au Cameroun.

Financé par le C2D dans le cadre du programme C2D-Capitales Régionales, le marché comptera : 14 blocs de 190 boutiques, 04 hangars, 02 points d’eau, des latrines, aires de stationnement et un bloc administratif le tout sur une superficie d’environ 1500 m2. Le nouvel espace marchand promet de jours meilleurs aux marchands de Mokolo 2 loin des intempéries, de la précarité et de l’insécurité. La pose de la première pierre s’est faite au cours de la visite des travaux du programme dans la ville.

En rappel, le programme C2D Capitales Régionales à Bertoua a déjà réalisé 17km de voiries ; 131529 km2 de surfaces aménagées d’équipements marchands ; 60 candélabres solaires ; 10 forages et latrines scolaires ; 06 toilettes publiques pour  un taux d’avancement global autour de 93%. Le programme avance sereinement vers la fin de son cahier de charge.

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